Quand la question du stationnement à Cergy devient explosive

Un élément qui ne pouvait que rester accessoire est en train de cristalliser une situation déjà tendue à Cergy.

Le stationnement des véhicules personnels des salariés.

La décision de créer un grand CSP à Cergy, qui ne comptait qu'une vingtaine de salariés à l'origine, pour en faire une véritable entité à part entière d'environ 300 personnes a fait ressurgir un véritable soucis qui empoisonne quotidiennement la vie de nombreux salariés de la plateforme.

L'immeuble actuel, (et même le futur), ne dispose pas assez d'espaces de stationnement pour permettre d'attribuer une place à tous les salariés qui en aurait besoin.

Pire, afin de faire face au manque d'emplacements, et aux embauches futures, la Direction, avec l'aide des membres du CHSCT de l'ancienne mandature ont mis en place des "critère d'attribution objectifs" pour attribuer des places aux personnes qui en auraient besoin. Le diable étant toujours dans les détails, il n'a jamais été clairement dit que des salariés qui disposaient jusqu'alors d'une place se la verrait retirée !

Certains salariés qui travaillaient depuis plus de 13 ans ont vu cet avantage disparaître du jour au lendemain.

Aujourd'hui, ce sujet concentre toutes les récriminations.

A la lecture des PV de CE, de CHSCT et de CSE présentant le projet de Cergy, nos dirigeants nous ont toujours fait savoir que trouver des espaces de stationnement ne poserait "aucun soucis".

Force est de constater aujourd'hui, et comme à l'accoutumée, qu'il ne s'agissait que d'annonces verbales, faites sans réel engagement.

Comme d'habitude, les seules personnes qui en payent les frais aujourd'hui sont les salariés privés de stationnement qui, sans compter le prix exorbitant à la journée, passent des heures à rechercher des places libres.

Les élus CFDT ne cautionnent absolument pas cette façon de procéder et se battront jusqu'au bout pour permettre une juste répartition des places. Nous aborderons ce point précis, lors du prochain CSE, et notre mot d'ordre sera : rendez les places retirées.

71 % des salariés viennent en voiture, mais seuls 55 % disposent d'une place de parking... et 9 se sont vus leur place retirée.